L’écrivain et réalisateur Richard Curtis a construit sa carrière autour de la création des films sur l’amour : tomber amoureux, le désamour, les premières sorties, les chagrins d’amour et tout ce qui peut se passer d’autre. «About Time » a appliqué un traitement un petit peu différent en combinant une comédie axée autour d’un voyage dans le temps avec une histoire qui montre l’importance de la famille et de vivre la vie au maximum. Mais c’est la dernière partie du film qui distingue «About Time » de toutes les comédies romantiques dans son répertoire et sa diffusion est parfaitement synchronisée pour donner au public une sensation chaleureuse et confortant pour lutter contre tous les conflits familiales qui émergent lors de l’arrivée des Fêtes. Pensez-y comme s’il s’agissait de la réponse de Curtis à «August: Osage County».
Au lendemain d’un réveillon de fin d’année désastreux, le sympathique mais gauche Tim (Domhnall Gleeson) apprend de la bouche de son père (Bill Nighy) que tous les hommes de la famille ont, depuis toujours, la faculté de voyager dans le temps. Comme il arrive bien souvent dans les films axés autour des voyages dans le temps, les règles sont bien claires dès le départ : Tim ne peut changer le cours de l’histoire, mais il peut changer ce qui se passe et ce qui s’est passé dans sa vie à lui. Il doit se placer dans un endroit coince et obscur pour que son déplacement temporel se déroule correctement – bien que quelques règles seront brisées pour mieux arranger l’histoire que Tim veut raconter. Alors, avec cela en tête, Tim part avec l’intention de se servir de ses pouvoirs pour trouver l’amour de sa vie.
La première moitie du film enserre les éléments typiques d’une comédie romantique, avec un dosage suffisant d’intelligence et chaleur pour qu’il soit au niveau des autres films de Curtis. Gleeson est incroyablement charmant vendant tant la maladresse et l’humour de ses efforts ratés de gagner le cœur de l ‘amie de sa sœur, Charlotte (Margot Robbie). Bien sûr, une fois que les choses prennent un virage pour le pire il ne faudra attendre que très peu de temps pour qu’il fasse la rencontre avec Mary (Rachel McAdams) lors d’un rendez-vous arrange et il commence a la enamourer seulement pour la perdre, et puis la regagner grâce à son cadeau. Le film ne touche jamais sur les implications de que Tim utilise son pouvoir pour manipuler Mary, n’adressant pas l’aspect moral de l’ancrage de leur relation la moralité. Cependant, Rachel McAdams et Domhnall Gleeson se débrouillent assez bien à montrer l’amour qui les lie de façon qu’il est facile de mettre de côté ces autres aspects… au moins jusqu'à ce que le générique de la fin apparaisse à l’écran.
Ce qui fait que “About Time” fonctionne malgré les limitations de la performance de Gleeson. Dans son premier rôle de vedette masculine il arrive non seulement à porter tout le film avec charme et aisance mais c’est aussi grâce a sa chimie avec tous les acteurs qui fait qu’il soit si agréable à regarder. Il montre le voyage fait par Tim qui se transforme d’un homme timide de 21 ans pour se transformer en homme de famille content et confiant suffisamment intelligent et chaleureux pour gagner le cœur du public. Le film fait à peu près la même chose et si vous réussissez à mettre de côté l’intrigue formule et les règles irrégulières vous trouverez que «About Time » est aussi agréable que ses vedettes. Et maintenant que les jours commencent à se raccourcir et la température baisse, «About Time» vous donnera un parfait dosage de divertissement et chaleur pour les fêtes.