Toute jeune actrice plantureuse doit participer à un film d’horreur à un moment ou l’autre de sa carrière – c’est apparemment une règle hollywoodienne –, et le film «The House at the End of the Street» est celui de Jennifer Lawrence. Bien entendu, le film n’est pas vraiment ce à quoi on s’attend, puisqu’il rejette les trucs sanglants et vicieux pour faire place à un style d’horreur plus psychologique.
Jennifer Lawrence est une actrice qui n’accepte pas n’importe quel film. Même «Hunger Games», né d’une gigantesque franchise littéraire, n’est pas un film typique pour une starlette. Et pour la jeune actrice qui doit absolument apparaître dans un film d’horreur, «House» est un cran au-dessus. Mais malgré la prestation solide de Jennifer Lawrence et la tentative du film de creuser dans la psyché compliquée d’une jeune fille qui tombe amoureuse d’un (potentiel) psychopathe, «The House at the End of the Street» n’est qu’un film d’horreur comme les autres.
Le film passe la plupart de son temps à développer la jolie histoire d’amour entre Alyssa, le personnage incarné par Jennifer Lawrence, et Ryan, son copain et ennemi potentiel – et un temps excessivement long à montrer le jeune couple en train de s’embrasser comme le font les adolescents débordants d’hormones. Il n’y a qu’une infime partie de l’intrigue qui montre le personnage de Jennifer Lawrence en lutte avec ses émotions. Cet aspect est présent mais il disparaît comme l’éclair, gaspillant le potentiel que recèle le film.
Néanmoins, pour ceux qui cherchent un film d’horreur de qualité médiocre à regarder un vendredi soir, «The House at the End of the Street» fera l’affaire.